En terme d’esthétique, la beauté a toujours eu une place non négligeable dans la société, autant dans le présent que durant le passé, surtout au Moyen-âge. Afin de paraître plus beaux, hommes et femmes de l’époque avaient tous leurs secrets. Les moyens utilisés étaient originaux et presque rustiques.
L’hygiène corporelle
Le mythe raconte qu’au Moyen-âge, les gens soignaient peu leur corps et ne se lavaient guère. Pourtant dans la réalité à cette époque, chacun s’occupait bien de son hygiène corporelle. Les riches pouvaient aisément s’acheter du savon tandis que les roturiers se nettoyaient assez convenablement. Les bains publics étaient déjà populaires en ces temps-là et permettaient à tout un chacun de prendre soin de soi-même. Les sous-vêtements en lin bénéficiaient d’une grande popularité et étaient changés et lavés régulièrement.
La réalité de l’époque
Afin d’éviter les odeurs désagréables, les gens au Moyen-âge utilisaient une pomme musquée ou de l’eau parfumée. La première solution était destinée aux plus fortunés et représentait également un bijou. Ses composants étaient des herbes, des épices, des fleurs et du musc. Le récipient en question se portait près du corps afin d’être plus efficace. Toutefois, les institutions de l’époque à savoir l’Eglise interdisaient les cosmétiques. Leur usage se traduisait en péché de vanité, de malhonnêteté ou d’immoralité.
L’apparence
Au Moyen-âge, la minceur aurait été populaire en ce qui concernait la taille de la femme. Or, à l’époque, la gent féminine privilégiait l’apparence juvénile et les ventres ronds. Pour la classe inférieure, les gros seins leur étaient typiques. Aussi, la poitrine en pomme, tout comme les petites et les séparées étaient les idéales. Les hommes avaient également leur standard de beauté : les épaules devaient être étroites et leur ventre bien plat. Toutefois, cette norme n’était pas suivie à la lettre et bon nombre d’hommes étaient bien dodus.